UNE VIE CACHEE

Film de 2019.

Inspiré de faits réels.
En 1938, après l'arrivée des troupes d'Hitler dans son village des Alpes autrichiennes, le jeune paysan Franz Jägerstätter, objecteur de conscience, vote contre l’Anschluss et refuse de combattre pour le IIIe Reich. Insoumis et seul à l’être, ce dernier est emprisonné. Tandis qu’on lui offre l’occasion de sauver sa peau, ce héros suicidaire poursuit avec entêtement sa folie morale. Son acte ne change pas le cours du monde ni de la guerre, mais c’est justement le jugement d’une conscience par elle-même, et le prix qu’il en coûte de résister dans un monde qui bascule dans l’horreur.

Distribution:
August Diehl: Franz Jägerstätter
Valerie Pachner: Franziska Jägerstätter, dite Fani, née Schwaninger
Michael Nyqvist: l'évêque Joseph Fliessen (dans une de ses toutes dernières apparitions au cinéma)
Jürgen Prochnow: major Schlegel
Matthias Schoenaerts: le capitaine Herder
Bruno Ganz: le juge Lueben (dans une des toutes dernières apparitions de Bruno Ganz au cinéma)
Martin Wuttke Major Kiel
Maria Simon: Resie (la belle-soeur de Franz)
Franz Rogowski: Waldlan (le compagnon de cellule de Franz)
Tobias Moretti: Ferdinand Fürthauer (prêtre de St Radegund)

En quoi est-ce un héros?

Salut Alain

Je cherche encore car c'était un autrichien parmi tant d'autres.
Après je ne vais rien t'apprendre, il y a eu des "vainqueurs" et des perdants dans ce conflit, il faut donc ériger des "symboles" pour apaiser certain, et ce qui est vu par les uns n'est peut-être pas vu de la même façon par les autres.
J'ai vu le film hier (qui dure près de 3h), et malgré des acteurs talentueux, tel que Bruno Ganz (l'un de ses derniers rôles au cinéma avant sa mort), j'ai trouvé que le film était d'une certaine légèreté.
Loin des conflits de la guerre, un petit village bucolique confiné dans les montagnes Bavaroises, perdu dans des décors féeriques digne d'un jardin d’Éden, nul doute que le message était des plus faciles à décrypté face à la dureté des combats, du sang et de la mort pour ceux qui était dans le "camp d'en face".
Cependant, le sors réservé à cet homme est tout simplement identique à celui de milliers, voire même de millions d'anonymes qui venaient tout comme lui aussi de la terre, mais qui eux n'ont pas eus d'autres choix que de se battre sous l'uniforme feldgrau.
Pour évoquer brièvement sa béatification par Benoît XVI en 2007, là j'y vois nettement une forme repentance de l'Église catholique pour l'avoir lâché et avoir garder le silence pendant la guerre.
Le film, et si les faits sont exacts, le montre très clairement.

Pour moi Franz Jägerstätter était un abruti ancré dans sa seule religion autant que d'autres ont pu l'être dans leur parti.
Dans le même registre je préfère le comportement de l'objecteur de conscience américain Desmond Doss qui, en tant qu'infirmier, n'a pas hésité à rejoindre le front d'Okinawa pour y soigner et sauver ses compatriotes.

Je n'en sais strictement rien.
Pour le film, cela reste un descriptif et je ne suis pas à la base de celui-ci.
Une chose est sûre cependant, c'est que j'ai visionné tous les films que j'ai présenté sur GM, je peux donc avoir un avis personnel par la suite.
En ce qui concerne celui-là, pas de quoi fouetter un chat et je pense qu'une heure et demi aurait été largement suffisant par rapport aux trois longues heures qu'il représente.
Ca reste simplement une nouvelle propagande anti IIIe Reich, point barre.

Il suffit de lire sa biographie pour se faire une idée du personnage.
Après on adhère... Ou pas.